Cali a fait parler la dynamite au BSF

Armés de guitares électriques, Cali et ses musiciens n’ont mis que deux chansons pour enflammer le Mont des Arts, ce jeudi soir, au BSF, pour un concert de deux heures sans temps mort.

“Au tout début, c’était bien”: Fidèle à ses paroles, Cali, hauts talons, chemise noire et pantalon couleur dynamite comme celle qu’il a dans les jambes, n’a eu besoin que de deux tubes (“L’amour fou” et “Elle m’a dit”) pour conquérir un public venu nombreux, au Mont des Arts. Inimitable showman, le chanteur français avait promis “qu’on ferait les cons” à Bruxelles: il n’a pas menti. Grâce à un mélange équilibré entre les tubes de ses débuts (“Dolorosa”, “Pensons à l’avenir”, “Qui se soucie de moi”, “Je m’en vais”,…) et les plus rock de ses récentes (“Cantona”, “Venez me chercher”, “Je sais ta vie”,…), Cali a fait chanter et danser une foule dense, où l’on a vu quelques personnes rechigner à succomber. Tour à tour espiègle (quand il ordonne “à poil” à ses fans), romantique (lors d’un slow avec une fan à qui il glisse “fais de moi ce que tu veux, prends ce qui t’intéresse”), touchant (main dans la main avec une jeune fille de l’assistance après avoir invité son fils sur scène) et surtout rocker, surfant – littéralement !- sur le public.

Habitué du BSF, Cali est monté sur ressorts. A tel point qu’on a l’impression que, lorsque qu’il ralentit la cadence avec “Comme j’étais en vie” ou “Mon ami”, c’est davantage pour accorder un peu de répit à ses fans que pour reprendre son souffle. Dans un dernier rush, après deux heures intenses, Cali conclut en répondant lui-même à sa question: “C’est quand le bonheur”.

Les photos

[nggallery id=”613″]

La setlist

Gil Durand, journaliste au Soir.be

commenter par facebook

4 Comments

répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *