Lumineux Girls In Hawaii

Photo Mathieu Golinvaux

Vendredi soir, au Marquee de cette édition 2013 du Pukkelpop, Girls in Hawaii a signé un brillant retour à travers un concert très touchant, doux et exaltant.

Il y avait déjà pas mal de monde vers 18h30, soit 25 minutes avec le concert des Girls in Hawaii. Premier concert belge depuis quelques années. Quatre. Quatre ans pour reconstruire le château de cartes qui s’est écroulé. Se retrouver. Ecrire. Composer. Et enregistrer Everest, un troisième album lumineux qui se découvre au fil des écoutes (sortie le 2 septembre chez 62TV/PIAS) et dont le groupe a présenté quelques extraits vendredi.

Les plateaux de bière (vides) volaient lorsque la version 2013 des Girls in Hawaii s’est emparée de la scène. François Gustin (claviers/guitare) et Boris Gronemberger (aux fûts) sont les nouveaux venus dans un groupe qui nous a paru très soudé musicalement. Et solide comme le roc. Mais l’émotion était palpable autant sur scène que dans le public. Surtout lors de nouveaux morceaux comme le flamboyant « Not dead » qui fait clairement référence au drame qui a secoué le groupe. Un autre grand morceau de ce nouveau disque, c’est « Switzerland » . L’album ne s’appelle pas Everest pour rien. La montagne et ses paysages enneigés, éternels  et apaisants sont très présents sur cette troisième galette dont le groupe a présenté six morceaux. Sur les douze joués. Mais « Switzerland », c’est l’échappée belle façon « Spider » de Wilco pour sa tension sous-jacente et ses guitares aériennes.

« Ça fait du bien de vous voir », a lâché Lionel. Immédiatement applaudi. Avec cette chaleur qui fait que ces retrouvailles sont autant humaines que musicales. Les fans sont rassurés et plutôt agréablement. Les classiques ont une autre couleur, une teinte plus puissante peut-être  à l’image d’un « Flavor » en dernier morceau qui ressuscitait le Velvet Underground. Impressionnant. Vraiment.

Philippe Manche

Les photos


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(Photos : Mathieu Golinvaux)

 


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