Exclu : il est enfin là, le clip de Makyzard !

Pour accompagner la sortie de leur album, Embraser le calme, Maky et ses musiciens avaient donc prévu de (faire) réaliser un clip… qui vient enfin de voir le jour, et que nous vous proposons de découvrir là, tout de suite, maintenant, en exclusivité pendant un petit moment. Cette vidéo s’affichera officiellement sur la grande Toile dès ce 18 septembre à 19h.

Maky, l’accouchement de ce clip a été particulièrement long, non ?

Oui, et il y a à cela plusieurs raisons. A commencer par mon travail, par lequel j’ai été pris après le concert organisé pour la sortie de l’album (Ndlr : sorti au printemps 2012). C’est-à-dire l’animation des ateliers, leur coordination et tout ce que cela suppose. Les répétitions avec le groupe, pour préparer les concerts, nous ont pas mal mobilisés aussi. A cela, il faut ajouter les conditions météo : vouloir miser sur la lumière du jour et sur un ciel dégagé n’est pas la meilleure idée qui soit quand on vit en Belgique ! Les musiciens n’étaient pas disponibles tout le temps non plus : ils jouent aussi dans d’autres formations, et la préparation des concerts était une priorité. Le tournage a aussi été ralenti par diverses autres petites péripéties. Le travelling et le clip, c’est un budget, et comme je l’ai financé avec mes moyens, il fallait réunir la somme et ça, ça ne tombe pas du ciel !

Pourquoi cet hommage aux luttes ouvrières des Forges de Clabecq, qu’on peut lire à la fin du film ?

L’intérêt pour les luttes ouvrière de Clabecq, c’est aussi une métaphore, car c’est ce qui se passe ici avec Arcelor et d’autres, mais également en Grèce, en Espagne et ailleurs. Les gens luttent parce qu’on leur prend ou on essaie de leur prendre ce qu’ils ont. C’est une référence : dès qu’on parle d’austérité, curieusement, certains bénéficient d’une sorte d’impunité. Et c’est aussi un hommage aux ras-le-bol justifiés suscités par l’affaire des Forges. Je vois ça encore comme un hommage aux petites villes où les gens se battent pour garder leur dignité. Et enfin à l’atelier que j’ai animé à la prison d’Ittre.

Les trois meilleurs morceaux « militants », rap ou pas rap, selon toi ?

Je dirais Brel, avec « Au suivant », Renaud avec « Société tu m’auras pas » et Assassin avec « Sérieux dans nos affaires ».

Didier Stiers

 

 

 

Didier Stiers

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