« In Utero », le troisième et dernier album studio de Nirvana, ressort en version de luxe 3CD. Sa puissance musicale est intacte. Ce disque marque la fin d’une époque, celle du rock alternatif porté par les majors vers les masses. Retour sur sa genèse et les conflits qui l’ont accompagnée.
L’idée de départ était simple : faire un disque de punk rock à l’ancienne. Retourner aux racines, fuir la folie déclenchée par Nevermind, disque qui avait fait de Nirvana le plus grand groupe du monde autant qu’un phénomène culturel et sociétal. En moins d’un an, Kurt Cobain, ket paumé du nord ouest US, était devenu superstar et porte-parole d’une génération. Quelque chose avait dérapé… Il fallait reprendre le contrôle du groupe et de sa destinée, retrouver le plaisir de la musique.
Pour ce faire, Nirvana fait appel à Steve Albini. Un choix pas anodin. Steve Albini, lui-même musicien de la scène alternative (Shellac), producteur des Pixies et de PJ Harvey, est connu pour son indépendance et son intégrité aux valeurs « do it yourself » du punk. Lui-même refuse l’appellation de « producteur ». Il enregistre les groupes tels qu’ils sonnent. Sans effets ajoutés, de façon brute. In Utero se présentait comme l’anti-Nevermind. Lire la suite dans notre édition de 17h.
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