Filthy Boy, les quatre garçons dans le vent

« Smile that won’t go down », premier album de Filthy Boy est une belle claque ! En concert ce 16 novembre au Hangar, à Liège.La scène se déroule dans les loges du Botanique, en octobre dernier. Pariac (chant et guitares) et Michael Morrissey (basse) sont pour la première fois à Bruxelles et assurent la première partie de la tournée européenne de leur ami King Krule.

Le nom de votre groupe qu’on peut traduire par « Sale gamin » claque. Vous aimiez cette ambiguïté ?

Filthy Boy, c’est juste le nom qui est resté. Nous avions l’intention de le changer car nous pensions qu’il fallait peut-être un nom un peu plus « propre » mais finalement ça a l’air de bien fonctionner. Ce n’est pas un nom que tu as envie de dire spontanément à des personnes que tu ne connais pas s’ils te demandent le nom de ton groupe.

Quel est votre background musical ?

Nous n’avons pas à proprement parlé de formation musicale. On avait l’habitude de faire des sons sur le programme « cubase » dans la salle multimédia de l’école. Ensuite, nous avons commencé à jouer des instruments ensemble. Nos parents ne sont pas musiciens, on a appris sur le tas, notamment durant les temps de midi à l’école. On venait de jouer ensemble et en rentrant du bahut, on s’est dit un jour qu’on pourrait monter un groupe pour le plaisir.

Votre album est impressionnant de maturité. Peut-on y voir deux faces des Filthy Boy avec une chanson comme « Biggest fan ever » et une autre comme « When everyone cheers » ?

Je pense que ces morceaux sont assez similaires, du point de vue des personnages. On a tendance à aimer ce genre de personnes délirantes qui s’inventent leurs propres histoires dans leur tête. Ou les personnages qui voient le côté heureux des choses alors que la chanson devient de plus en plus triste comme dans « Mental Conditions » ou dans « That Life ». Tous les morceaux de cet album sont liés car ils sont soit tendres soit sombres, tout dépend de la manière dont tu veux voir les choses. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’album s’intitule « Smile that won’t go down ».

Vos chansons sont intéressantes car elles prennent toujours une direction inattendue pour l’auditeur. Vous en êtes conscients ?

Quand nous avons commencé, nous voulions être différents. A moins que quelque chose ne soit unique, il n’y a pas vraiment d’intérêt à exister. On n’avait pas vraiment d’influences, on a juste écrit des chansons qui nous semblaient drôles ou qui sonnaient sombres.

Vous êtes jeunes, intelligents, doués et dans le contrôle. Comment envisagez-vous le futur des Filthy Boy ?

Nous nous réjouissons de la sortie de notre prochain album. Pour le moment on compose de nouveaux morceaux et nous somme très satisfaits du résultat.

 

En concert ce samedi 16 novembre au Hangar à Liège. Avec Garage Door Trauma + suprise. Infos : www.lehangar.be

“Smile that won’t go down” : notre critique *** et l’écoute intégrale sur Deezer.


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