On dénombre deux sortes de groupes: ceux qui vieillissent bien et tous les autres. The Notwist, dans une Orangerie du Bota pleine, ont prouvé mercredi haut la main qu’ils faisaient partie de la première catégorie.
Une heure quarante de concert, deux rappels, un set solide et une intensité qui va crescendo. C’était parfait.
Déjà, les titres du dernier album, le tout récent et recommandé « Close To The Glass », tiennent plus que la route. Sur disque bien sûr, en live d’autant plus. The Notwist ne changent pas la formule poptronica qu’ils ont inventé (où appelez-ça comme vous voulez… pop et electronica, quoi!), mais ils la maîtrisent à un tel point que c’est Byzance.
La qualité de sons, touches électro, guitares trafiquées, des blips et blops sortis de nulle part et qui transportent un titre dans la catégorie supérieure… Des sons en réalité joués live qui passent via je ne sais quel circuit de professeur Maboule. Et puis, The Notwist n’oublie jamais (contrairement à d’autres…) d’écrire des chansons. A la base du système 2.0., il y a des chansons qui tiennent fières et droites sur deux accords de guitare sèche. Telle est la différence entre l’apprenti et le sorcier.
La setlist ensuite, tirée exclusivement des trois derniers albums. Des chansons dont la version live possède toujours une valeur ajoutée. Plus intenses que sur disque (‘Gravity’!), plus libérées (‘Neon Golden’, ‘This Room’)… The Notwist ou comment une chanson pop se mue en bombe techno. Et puis, il y a les ballades. Que la voix de Markus Acher, timide et fluette, ne porte pas, mais accompagne. Et c’est pas plus mal. D’abord la mélodie, ensuite les expérimentations sonores, et seulement, caché dans le fond à droite, l’égo du chanteur. Certains groupes peuvent se le permettre.
DIDIER ZACHARIE
vincentcallut
21 mars 2014 à 12 h 41 min
The Notwist: Computer World | frontstage/ http://t.co/9ufl2m9t9s
Botanique
21 mars 2014 à 13 h 52 min
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