Bourges: le festival Stromae

La 38ème édition du Printemps de Bourges s’est ouverte mardi soir avec Stromae, depuis longtemps complet, précédé du natif de Bourges, Florent Marchet.

Joli cadeau que celui offert par les organisateurs à Florent Marchet. Normal, le chanteur berruyer est chez lui ici et les 6.500 personnes qui remplissaient le chapiteau se devaient de découvrir un artiste hyperdoué qui, en 40 minutes, a livré un set très rentre-dedans. Entouré de deux synthés multi-instrumentistes et d’un batteur, Florent passe de la basse au piano et à la guitare, avec un gros son électro-rock, un light-show stroboscopique et une belle énergie qui n’est qu’un avant-goût de ce qu’il offrira, avec des décors, aux Nuits Botanique le 19 mai.
Il rendra d’ailleurs hommage à un chanteur belge – non, pas Stromae – en reprenant de fort belle façon “Tout petit la planète” de Plastic Bertrand, inventant une belle histoire de champignons de Bourges.

Et puis, à 20 heures tapantes, le Belge que tout le monde attendait, est apparu. A la conférence de presse d’avant-soirée à laquelle il s’est gentiment plié durant une demi-heure, Paulo a reconnu que les festivals, ce n’était pas trop son truc, que gosse il préférait les boîtes. Et que là, il est tout de même impressionné au point d’avoir “un caca mou”. C’est d’été qu’il lance ainsi avec un show en tout point comparable à ce qu’on a pu voir à Forest National. Et qu’on pourra donc déguster à Werchter, aux Ardentes et aux Francos de Spa. La set liste est identique et c’est parti pour deux heures de lumières, de projections, de vidéos, de danse et de comédie. Tout est là. Sauf la toile en avant-scène durant “Silence” et sauf la “strobox” durant “Papaoutai”. En rappel, la chanson interprétée a capella est cette fois “Tous les mêmes”. Pour le reste, Paulo ne change rien à ce qui fait sa spécificité toute belge. Il rebaptise en “belgian fries” les “french fries”, inventant même l’histoire des moules imaginées à Liège par Monsieur Moule qui eut l’idée de mettre une chose entre deux coquilles. Et l’intermède new-beat durant “Alors on danse” nous ramène bien aux années nonante et pas quatre-vingt dix.
Le public, ici comme ailleurs, est complètement sous le charme, chantant, dansant, criant, riant… Avec cette complicité que l’on retrouve à tous les concerts du maestro. THIERRY COLJON

Les photos

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Photos GUILLAUME SOUVANT/AFP


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