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Les news inutiles #48: la musique du Diable

par le 12 mai 2014
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En parlant du Diable… Que devient Aphex Twin? Aux dernières nouvelles, il aurait une dizaine d’albums terminés et attendrait la fin de la procédure de divorce d’avec sa femme pour les sortir. Mais bon, ça, c’était il y a quatre ans… Aux toutes dernières nouvelles, le disque qu’il n’a jamais sorti en 1994, « Caustic Window », est apparu en vinyle sur Discogs au prix de… 13 500 $. Oui, ça fait beaucoup. Il s’agit en réalité d’un vinyl test, un des seuls à avoir été pressés à l’époque.

Le site de musique électro We Are The Music Makers a eu une idée pour que le disque soit un peu plus abordable et circule. Avec l’accord de Richard D. James et du vendeur, il a lancé une campagne Kickstarter qui permet aux fans d’obtenir une copie digitale du vinyle pour 16$. Une fois que le vendeur aura obtenu son prix de vente, le vinyle sera mis sur ebay et les bénéfices seront partagés entre Richard D. James, les fans qui ont acheté le digital via Kickstarter et une oeuvre de charité à définir. La campagne a été lancée et la moitié du montant attendu a déjà été atteint. Il s’agira de la seule sortie officielle du disque…

Et Dieu dans tout ça? Les anges, les missionnaires de la vraie foi devenus milliardaires à coups de bonnes paroles déclamées devant les foules toujours plus nombreuses et demandeuses! Hein? Ben, ils n’ont pas toujours fait les malins. Ainsi, en 1979, U2 reçoit une lettre de rejet de la part du label RSO. « Nous avons écouté votre cassette avec attention, mais trouvons que cela ne nous convient pas en ce moment ». Inutile de dire qu’avec un tel flair, RSO n’existe plus.

U2 rejection

A part ça, The War on Twitter goes on! Qui sont les as de la gâchette, cette fois-ci? The usual suspects… Patrick Carney, batteur des Black Keys, porte-flingue aux bras ballants, verres cul-de-choppe et morgue sudiste; en face de lui, pas moins que le kid, l’as des as, Justin. Justin qui? Justin Bridoux!… Pardon, Bieber, Justin Bieber. Les deux hommes se sont déjà affrontés. Ils remettent ça. C’est parti d’un premier tir de tweet de Pat Carney, “T’inquiète, ket!” qu’il lui disait, “t’as pas gagné de Grammy, mais tu devrais être reconnaissant de gagner autant d’argent”. Sur ce le kid lui réplique devant ses milliards de fans transpirants, exubérants, excités telle Jeanne la Pucelle devant son Seigneur: “Le batteur des Black Keys devrait s’en prendre une, ahah”. Après quoi, le déluge. Le compte twitter de Pat the Drums est assailli de tweets d’insultes, de slaps in the face et autres joyeusetés du monde virtuel et le grand échalas de voûter sa carcasse et plier sous les coups. Saleté de guerre virtuelle!

“Justin Bieber, tel un trou du cul irresponsable, a lâché 40 millions de followers sur moi parce que je lui ai fait un compliment qu’il n’a pas compris”, qu’il réplique alors, pas encore mort. Et là, ce qu’on n’attendait pas, le coup de massue… auto-infligé: “En plus, sa musique ne me déplaît pas” … Si, si, il l’a dit. Dur…

Le compère de Carney, Dan Auerbach, a quant à lui avoué s’être pris le mou plus d’une fois avec Lana Del Rey sur l’enregistrement d’ « Ultraviolence ». « Mais au final, on dansait sur les chansons », conclut-il poliment. Et d’ajouter que « c’est une vraie excentrique. Elle a une vision de ce qu’elle est et de ce qu’elle veut être, musicalement et visuellement. Alors que nous, quand on doit faire un shooting, on est là ‘Euh, oui, vous pouvez prendre une photo, j’imagine’ »… Ah oui, on s’en était un peu aperçu.

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Journaliste lesoir.be
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