Troisième album pour le phénomène Lana Del Rey.
Lana Del Rey recherche une certaine crédibilité rock indé, que ce soit au niveau du son qu’elle a confié à Dan Auerbach, des Black Keys, que dans son nouveau look jeans-tee shirt qui renvoie au New York rock et branché des années 70. Le résultat est convaincant et pourrait même soulever un peu de ce voile de mystère qui recouvre toujours sa personne.
La première bonne idée, donc, c’est d’avoir confié la production du disque à Dan Auerbach. Ultraviolence possède ainsi une couleur rock qui lui va bien au teint, mais reste avant tout un disque pop dominé par des ballades bluesy et plaintives. Ballades qui – et c’est l’autre bonne nouvelle – évitent de tomber dans le sirupeux et les couches de cordes. La demoiselle fait toujours la moue, mais les chansons restent quelque part pudiques et à la recherche d’un temps perdu, celui d’une certaine mythologie rock vue de façon romantique. Et on écoute ce disque avec un plaisir même pas coupable. Ultraviolence permet à Lana Del Rey de peaufiner son style et de prendre un espace encore peu occupé, quelque part entre pop mainstream et rock indé.
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