Qui dit classic rock, dit musique de nos parents. Celle que l’on écoutait en mangeant en famille. Celle qui berçait les anecdotes de papa et maman. « Ah les Stones, je les ai vu en 1968. Quelle énergie c’était à l’époque ! »
TW Classic, ce n’est donc pas le festival privilégié par les jeunes, qui lui préféreront son petit frère, Rock Werchter. Et pourtant, samedi, le public de la plaine de Werchter allait de 7 à 77 ans. C’est que l’occasion de voir les Rolling Stones sur scène, ce n’est pas fréquent. Pas étonnant donc si TW Classic affichait soldout après seulement dix minutes.
Et contrairement à Rock Werchter, ici, il n’y a pas de file, le public est détendu. A l’entrée, on te laisse passer avec ton pic-nic. Au bar, on te laisse les bouchons des bouteilles. L’obligation à la consommation est moins perceptible. Le festivalier est saoul plus tard et donc plus attentif pendant les concerts.
L’inconvénient de cette journée à Werchter, c’est qu’il a plu. Fort. Tout le temps. Pendant les concerts. Pendant les 2h15 de show des Stones. Si la majeure partie du public avait plutôt 25 ans lors de la sortie de « Bridges to Babylon », en 1997, c’est fort de deux décennies de festivals que les fans des Stones ont abordé la plaine de Werchter.
C’est donc paré à toute éventualité et forgé par des litres de pluie et coulées de boue douriennes que les hordes de joyeux quadras ont confortablement pris leur quartier. Bâche en plastique pour poser ses fesses, long parka imperméable pour se protéger des gouttes, valises et frigobox débordant de victuailles et boissons, fauteuils et matelas gonflables, couvertures,… Un spectacle qui donne envie de rire en milieu d’après-midi. Et d’ailleurs, on rit. On les moque un peu, gentiment, en se demandant où ils vont caser tout ce bardas une fois l’heure des Stones venue.
Mais sous le déluge, à 22h, quand l’attente se fait longue, le jeune festivalier de 25 ans grelotant, trempé, assoiffé mais fauché, ne rit plus. Il regarde avec envie ce frigobox rempli et envisage doucement une OPA sur le salon improvisé de ces festivaliers suréquipés.
Et Admiral Freebee et Triggerfinger, ils en pensent quoi?
Entre deux gouttes, on a eu le temps de poser quelques questions à deux artistes belges qui ouvraient la scène des Rolling Stones en début d’après-midi pour Admiral Freebee et à 18h pour Triggerfinger.
“C’est bizarre de jouer du rock à 13h“, témoigne Tom Van Laere, fondateur du groupe qui vient de sortir son nouvel album, “The Great Scam”.
“On commence par faire disco-bar dans la loge avant de monter sur scène“, confie le trio Triggerfinger, dont l’album “By abscence of the sun” est sorti en avril.
Quand Mick Jagger félicite les #DiablesRouges
Et oui, le rock et le foot, ce n’est pas si éloigné! Après quelques minutes de concert, Mick Jagger a félicité les Diables Rouges pour leur triple victoire au premier tour de la Coupe du Monde. Des félicitations en néerlandais qui n’ont pas échappées à Twitter.
Mick Jagger félicite nos Diables #BEL #CoupeDuMonde #BrasilRTBF http://t.co/kvvtpkVuBl
— Sébastien B. (@stienseba) June 28, 2014
MayCharlier
29 juin 2014 à 17 h 52 min
Hier en mode #25 pour @twclassic @lesoir http://t.co/EWQCJ9DTXW
jpwoz
29 juin 2014 à 23 h 13 min
#25festivals Maïlys à TW Classic : un festival d’expérimentés: http://t.co/g2Pc07qCAd
AnnCharlotte_B
30 juin 2014 à 11 h 14 min
#25festivals Maïlys à TW Classic : un festival d’expérimentés: http://t.co/lWvLFRKtAm #rockwerchter