Franz Ferdinand avec classe et panache

Traditionnellement, cette dernière journée est la plus éclectique au niveau de la programmation et on voit des groupes dont on ferait l’impasse pendant l’année. Birdy, par exemple ou Bastille, deux formations plus « larges » mais qui font le travail. Même sous la pluie qui a rincé les 88.000 personnes en fin de journée. On a donc assisté aux scènes habituelles dont un spectateur bien chargé qui ne s’est pas formalisé en nageant dans une immense flaque d’eau.

A 19h50, les Ecossais de Franz Ferdinand s’installaient sur la scène principale avec classe et panache malgré des costards un peu « étranges ». En gros, chez les Franz, ce sont des tubes, des tubes et encore des tubes lors d’un set de 17 morceaux, c’est quatre de plus que lors du dernier Pukkelpop et grosso modo une version plus courte de leur récent passage à Forest-National.

Les guitares claquent et Alex n’en fini pas de remercier le public d’un accueil sincère et clairement enthousiaste. « Walk away », « Take me out », « Ulysses », tout y passe. Et c’est le genre de groupe qui donne envie de bouger et de sauter en l’air. Personne ne se fait prier d’ailleurs. Idem lors d’un « This Fire » où un sitting s’improvise dans la foule. Marrant de voir au moins une bonne dizaine de milliers de personnes assise avant de se relever comme un seul homme. Franz Ferdinand ne surprend plus mais reste toujours d’excellente tenue. Les chansons tiennent la route. La voix d’Alex assure et les trois autres musiciens se sont bien éclatés. D’ailleurs, lorsqu’ils saluent la foule, comme des comédiens après avoir achevé leur représentation, il n’y a que sourire et sentiment du devoir accompli.

PHILIPPE MANCHE


commenter par facebook

4 Comments

répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *