LaSemo, c’est parti!

La 7e édition du festival éco-responsable a débuté ce vendredi.

LaSemo, ca ressemble un peu à une sortie du dimanche avec les parents: de la verdure, de l’espace et un peu de musique pour faire la fête.
Pour cette 7e édition, le festival a une nouvelle fois investi le parc d’Enghien. Au programme, de la musique mais pas seulement! “Nous voulons vraiment offrir une expérience totale à nos festivalier, on ne se limite pas à un assemblage de concerts” confie à ce propos Samuel Chappel, l’organisateur. C’est ainsi qu’on retrouve des spectacles de rue, du théâtre, un petit cinéma et… des bouquins! C’est vrai que LaSemo fait partie de ces festival où l’on vient parfois plus pour l’ambiance que pour l’affiche.

Ce vendredi, c’est Casssandre qui ouvrait le bal. Entourée de ses musiciens, la jeune femme, gagnante du concours « Du F dans le Texte », a offert un concert à l’image du Festival: plein de chaleur et de pep’s. Oscillant en saoul et jazz, Casssandre et son joli grain de voix promettent de jolies surprises pour le futur.

Dans un tout autre style, je vous présente GiedRé. Jeune auteur-interprète (et humoriste) d’origine lituanienne, ses textes abordent la pédophilie ou la prostitution notamment.

Le décors est tout de suite planté: fellation, sodomie, … quand tu reviens d’un moment calme, c’est plutôt étonnant. En fait c’est drôle, mais pas forcément tout un concert. Ah tiens, une petite fille qui se bouche les oreilles…

Une des spécificités de LaSemo, c’est d’allier artistes reconnus (entendez qui ont leur public, pas forcément des super-stars) et découvertes. “On fonctionne au coup de cœur” explique à ce propos l’organisateur. “Nous voulons vraiment offrir quelque chose de différent, que les artistes puissent être proches du public.”

Dans cet ordre d’idée, on pouvait retrouver sur la petite scène du Pavillon des artistes moins connus comme Cozier&Hermans qui ont offert un joli moment style piano bar avec notamment une reprise d’Eleanor Rigby ou encore avec Heymoonshaker, un duo guitare/voix et beatbox plutôt efficace.

La suite de la soirée, c’était notamment La Rue Kétanou et sa musique qui met de bonne humeur. Non le soleil ne brillait pas vendredi au LaSemo (il ne pleuvait pas remarque et ça, c’est déjà pas si mal), mais l’ambiance était là.

Résultat: le public  très hétérogène, ça va de la petite fille aux grands-parents, s’amuse ensemble et profite du moment. Parce que c’est un peu ça LaSemo, un festival où l’on vient avant tout pour passer un bon moment entre amis ou en famille…

Gaëlle Moury

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