Le chef en cuisine, Dave Clarke en salle

Mélanger gastronomie et dance : il n’y a qu’à Tomorrowland qu’on imagine ça. Pour même pas 30 euros, ce dimanche soir, 50 happy fews ont dégusté. A quelques centimètres des platines de Dave Clarke. Qui, lui, leur a fait goûter de sa techno.

L’option s’appelle B-Eat, et moyennant une réservation préalable (c’est très vite sold out, inutile de le préciser), permet aux gourmets de s’offrir un peu de gastronomie lors d’un événement qui ne s’y consacre d’habitude pas des masses. En tout cas : les festivals. Sauf ici à Tomorrowland, où l’on peut manger très convenablement. Notamment du steak. Des frites préparées dans les règles par deux célébrités locales, Swa et Marieke (verdict : nickel). Des hamburgers concoctés par un grand chef, etc.

Chaque jour, trois sessions, et à chaque session son dj, sans plus de précision préalable si ce n’est qu’il s’agit toujours d’un headliner. Ce dimanche, c’est justement le grand chef des hamburgers susmentionnés qui est aux fourneaux. Bart De Pooter himself ! De Pastorale, deux étoiles au Michelin, les connaisseurs qui connaissent admettront : un king ! Quant au dj de cette dernière session, il s’agit rien moins que de Dave Clarke. Un autre amateur de bonne chère.

Frontstage - Clarke - 2

Dans un petit chapiteau installé à proximité de la scène Opera que Clarke fournit cette année en dj’s (Green Velvet, Paul Kalkbrenner, Vitalic…), le son claque. Les serveurs vont et viennent, servent et desservent les petits plats. Debout aux tables, tous les dîneurs n’ont pas l’air d’accrocher à ce que mixe sous leurs yeux l’homme de Brighton. Certains par contre ont clairement juré de profiter à fond de l’heure impartie et passent allègrement de la flute de bulles au mini dancefloor et retour. Reste que voir des pros au boulot est toujours intéressant.

Didier Stiers

Didier Stiers

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