BSF : Ozark Henry, la machine de guerre

Alors que la soirée  Electrocity battait son plein ce samedi sur le Mont des Arts, la Place des Palais recevait la visite d’un habitué. Le chanteur Ozark Henry venait y balader sa voix grave et ses pieds nus. Et ça commence fort avec l’enivrant et suggestif Intersexual. A la basse, au synthé, et à la caisse claire, l’auteur-compositeur est à l’aise sur tous les tableaux.

Et les tableaux, parlons-en ! Sur un écran derrière lui sont projetés des images et les paroles des morceaux, notamment sur  Rescue et We are incurable romantics.

Dans les premiers rangs, la sauce prend. Le show est calibré, la musique transcendante. Le chanteur revisite quelques uns de ses titres emblématiques, son dernier album Stay Gold, datant de 2013. Il manque peut-être juste un petit “je ne sais quoi”. Un défaut. Une voix qui se brise ou une corde qui se casse.

 

Derrière, ça discute sec, et ça commente notamment les images de paysages bucoliques projetés surle grand écran derrière les musiciens. “Ce sont juste des feuilles quoi“, lance un festivalier hilare. Il y a aussi beaucoup de va et vient, ce qui en agace visiblement certains. Le BSF se pose définitivement comme une festival où l’on vient pour entendre et découvrir… mais aussi pour voir et être vu.

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