Vous reprendrez bien un peu de langue ?

Les New-Yorkais de Kiss clôturaient sur l’une des deux scènes principales, vendredi au Graspop, où ils avaient déjà mis les pieds en 2008 et 2010.

« Kiss ? Ahahahahahah, yeah ! J’étais fan vers mes 9-10 ans », me réplique à propos de l’affiche de ce vendredi un camarade qui s’y connaît en matière de musiques atroces. Gauthier, si tu nous lis, c’est pour rire. Mais pertinente réflexion : il y a intérêt à avoir gardé une âme d’enfant pour rester accroché par le grand cirque de ces mecs qui font le show depuis 42 ans. Paul Stanley qui vole au-dessus de la foule, des plateformes qui montent et qui descendent, des pétards, de la fumée et des confettis, des costumes glam et des semelles compensées à donner le vertige à Peter Dinklage : tout ça a par moments un petit quelque chose de suranné, comme ce que l’on peut éventuellement découvrir dans la malle à souvenirs que les grands-parents ont laissée au grenier.

Évidemment, un show de Kiss ne serait rien sans ses classiques, parmi lesquels ze morceau attendu par 50.000 personnes (il arrivera dans les rappels) et le jeu de scène de Gene Simmons, 66 ans dans deux petit mois. Gene Simmons et sa langue (‘tain, c’est vrai qu’elle est monstrueuse !), ses ailes de chauve-souris, ses regards et ses ricanements de dingo. Gene Simmons qui dit « godverdomme ». Qui crache du feu, puis du sang (du faux, du faux, ne vous évanouissez pas) et joue son solo de basse, balancé entre « Lick it up et « God of thunder », sur une énième plateforme, hissée tout en haut de la main stage : voilà qui restera parmi les quelques images marquantes glanées lors de cette première journée de Graspop.

Didier Stiers

 

Setlist : Detroit rock city – Deuce – Psycho circus – Creatures of the night – I love it loud – War machine – Do you love me – Hell or hallelujah – Calling Dr. Love – Lick it up – God of thunder – Cold gin – Love gun – Black diamond. Rappels : Should it out loud – I was made for lovin’ you – Rock and roll all night (God gave rock’n’roll to you II)

 

Didier Stiers

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