Eté chargé pour les « revenants » : après Couleur Café et les Ardentes, les Liégeois étaient à Dour, jeudi soir. En ouverture (ou presque) de la légende KRS-One.
Profitons de cette opportunité pour mettre les choses au point une fois pour toutes : les mecs de Starflam ont beau afficher dans les quarante balais, ils ont encore beaucoup de choses à apprendre aux gamins qui s’y croient déjà parce qu’ils font du clic sur YouTube ! « Maintenant les mecs sont tous fous/Avec un type tout pourri/Ils veulent tous faire des crews », dixit Pavé, dans « A l’ancienne ».
Le groupe est né au début des années 90. En 98, il foulait la plaine de la Machine à Feu. Déjà. Les Liégeois ont du bagage et de l’expérience, normal, avec le temps… Rodés, jamais l’un sur l’autre, ils savent non seulement tenir une salle (ou un chapiteau, en l’occurrence), mais aussi faire bouger le monde… malgré la chaleur ambiante. Et croyez-nous : dans cette Boombox transformée en étuve infernale, ils sont peu nombreux ceux qui renoncent à bouger les bras ou à sauter, sur « El diablo », « Vauriens », « 33 rpm » ou « Ils ne savent pas ». Sur « Ce plat pays », le refrain scandé prend des airs de mantra : alors on oublie la sueur qui coule dans le cou, entre les omoplates, le long des tempes et on suit le rythme imprimé par Mig One aux platines… Sur scène, les quatre voix – Kaer, Pavé, Seg, Akro – sont toujours là, infatigables. En guise d’intro à « L’amnésie internationale », Akro « salue » ces MC’s qui ont vendu leur âme à Coca, et qui sont maintenant en plein dans cette même… amnésie. Une pique et même plus au modèle, Akhénaton, et à l’ancien camarade de crew, Baloji.
Starflam enchaîne, les deux nouveaux titres (présents sur le best of sorti il y a peu) se succèdent. « Plus que jamais », ils occupent les planches, « A l’ancienne ». Et restent au programme, dans les festivals : le 31 juillet, rendez-vous à Esperanzah !
Didier Stiers
(Photos : Mathieu Golinvaux)
Boubakar
22 juillet 2015 à 9 h 30 min
Sauf que même KRS one à vendu son ame à coca cola……
arretez d’arboré des marques capitaliste apres on pourra discutter de l’authenticité de vos textes ( parce que critiquer le système avec des Nike au pieds, des vetement made in Bengladesh (=esclavage) et un Iphone sur Facebook en mettant des vidéos sur Youtube….tu vends aussi ton ame au systeme capitaliste que tu critiques).
le jour ou ces gens proneront le commerce équitable sans nike au pied on en reparlera…des clowns c’est tout
Pimousse
24 septembre 2016 à 10 h 46 min
Soyez positif un peu, starflam est justement le crew qui évoque dans ses lyrics les contradictions de celles que vous dénoncez..; allez d’abord voir ce que les autres font, comparer et tirez en les bonnes conclusions 😉 . Peace!