Ils ont tous les trois des racines africaines, mais leur musique n’est pas faite que de tradition. Entre Lisa Simone, Seun Kuti et Songhoy Blues, le trip fut varié, même si pas toujours emballant.
Crapahuter sous le soleil jusqu’au sommet du calvaire et se prendre une claque salvatrice… quand on se fait cueillir tout en haut du site de l’abbaye de Floreffe par les Maliens de Songhoy Blues. Des guitares électriques, un peu d’Afrique noire, quelques notes plus sahariennes, et c’est le bonheur, irrésistiblement dansant, contagieux ! « Soubour » ? Comme un résumé de cette édition d’Esperanzah!, « magique », pour ses organisateurs. Un conseil : si ce n’est déjà fait, mettez la main (et les oreilles) sur Music in exile, le premier album de ces garçons repérés à l’époque par Damon Albarn, Nick Zinner des Yeah Yeah Yeahs et sa majesté Brian Eno en personne.
Plus tard, mais toujours ce dimanche après-midi, la soul et le jazz de Lisa Simone opèrent de même. Familier, le patronyme ? Normal, elle est la fille de l’immense Nina : après avoir passé huit ans dans l’US Air Force, puis marché dans les pas de sa mère, elle a développé son répertoire propre. Et sorti un premier album, All is well, à l’automne 2014. Entertaineuse, aussi, elle papote en français, quitte la scène pour mettre ses chaussures et aller chanter… dans le public. A qui la chose plaît, et qui ne se prive pas de le manifester ! Et quand elle s’absente entre deux morceaux, c’est à son (excellent) batteur qu’elle laisse le soin de meubler ! Là pour le coup, évidemment, c’est un peu ce qu’on aime moins chez les entertaineurs, mais soit…
Ce dimanche, la scène Côté Jardin reste décidément aux couleurs africaines. Et accueille un autre rejeton d’un artiste qui a marqué pour toujours l’histoire de la musique. Seun Kuti, le fils (ou plutôt l’un des fils) de Fela Anikulapo s’emploie à faire monter la sauce progressivement et se joue des problèmes de son qui émaillent son concert. Quelques gros soucis même, dont un qui fait bien vibrer les oreilles, alors qu’Egypt 80, l’orchestre de son paternel (ou quasi), est tout bonnement en train d’incendier avec ses cuivres la scène la plus verte du festival. Caramba !
Didier Stiers
(Photos Lisa Simone & Seun Kuti : Pierre-Yves Thienpont)
lesoir
2 août 2015 à 22 h 41 min
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Fab2vdm
2 août 2015 à 23 h 01 min
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GodtsSophie
2 août 2015 à 23 h 22 min
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pharafina
2 août 2015 à 23 h 42 min
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RealSeunKuti
3 août 2015 à 0 h 31 min
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