Le BSF, ce festival trop tranquille

Les deux premiers jours du Brussels Summer Festival n’ont pas bousculé les Bruxellois. On ne s’attendait pas à des miracles après avoir vu la programmation. C’est confirmé: le festival est devenu trop tranquille.

A part la prestation déchaînée de Charlie Winston et l’after électro à la Madeleine, la soirée du vendredi soir nous avait déjà paru très sage pour une ouverture de festival au cœur de la capitale belge (même si chaude seulement à cause de la température).

Samedi, la soirée n’a pas démarré sur les chapeaux de roues. Ce n’est pas qu’on aime pas l’idée de voir des concerts comme Sonnjford au calme, à l’abri dans la salle de la Madeleine. Le groupe de folk belge a donné une belle prestation en toute intimité, devant un public très enthousiaste. C’est frais, c’est entrainant, c’est bon pour une après-midi cosy.

Ah, il est déjà 19h ?? Parce lorsqu’on suit le chemin pour rejoindre la scène du Monts des arts, on ne croise plus personne en ce début de soirée. On a presque pitié des pauvres Elvis Black Stars qui jouent devant trois parapluies et cinq ponchos (on n’exagère presque pas). Il pleut à verse, ok. Mais depuis quand la pluie gêne les festivaliers ?

Les Luxembourgeois de Natas loves you essayent de réveiller leur public tout amolli par le mauvais temps. La fièvre des années 80 prend pas. Même lorsque le chanteur parle de “NakED people together” (avec un accent français à couper au couteau).

La seule montée d’adrénaline durant la soirée, c’est durant le concert de Moriarty. Une bonne dose de country, folk ça fait toujours du bien. Et Rosemary Standley, la chanteuse, a toujours une aussi belle voix. On est déçu par la fin. Encore une fois le concert se termine de façon abrupte. Le BSF n’est pas le festival où vous allez voir des rappels interminables, de l’impro, des surprises ?? Hors des sentiers bien gardés de la setlist prédéfinie.

La place du Monts des arts est maintenant remplie. Plus de 6.000 personnes se sont rassemblées malgré le mauvais temps pour Cats on trees.

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Il reste Mud flow, pour les nostalgiques à la Madeleine. Au moins, à l’intérieur de la salle rénovée, le rock alternatif a trouvé sa scène. Il n’y a rien à redire sur le son impeccable.

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Photos: Hatim KAGHAT


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4 Comments

  1. Jf

    16 août 2015 à 16 h 06 min

    “le son impeccable” ???
    Ça gueule, ça sature dans les aigus et on en sort avec les tympans qui saignent !

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