Tous pris dans un vortex : Alix, Mattia et Jaco ont essoré l’Orangerie, ce jeudi soir. Un pied de nonante minutes, pour résumer l’affaire.
« Le club, cet espace de liberté où l’on vit quelque chose », disaient les gens de Bagarre voici quelques jours ; il y avait clairement de cela, ce jeudi soir à l’Orangerie. Avec un trio (renforcé par un batteur) et une setlist impec’, de très bons nouveaux titres, un flow au service des mots et de leur musique inaccoutumée, une vraie atmosphère qui passe de la fête à la mélancolie et retour, des sourires partout, et Bruxelles qui met un putain de bordel (sic) à la moindre sollicitation (surtout sur « Tu pu du cu », quand même)…
« Vilaine », « Chewing-gum », « Saxophone » : un premier extrait de Dolziger str. 2 et deux titres tirés d’OVNI (2011) après une intro instrumentale façon sirènes d’alerte aérienne… Ce concert décolle d’emblée, l’ancien et le neuf se fondent parfaitement l’un dans l’autre, Alix et Jaco irradient sur le devant de la scène. Il y a des moments comme ça où on sent très vite que la soirée va être bonne !
« Vive la France », crie quelqu’un dans l’Orangerie ! « Vive le monde, mec », lui est-il répondu du tac au tac depuis les planches ! Dans la foulée de « Dedans » et de « Rien », le beat se fait plus lent, toujours aussi enveloppant, mais propice à un autre genre d’allumage. A en juger par quelques effluves captés ici et là, certains ne se sont pas fait prier !
La triplette « Je veux te baiser », « Bouche à lèvres », « Tu pu du cu » tombe avant les rappels. Un peu comme un climax : la salle connaît le premier par cœur, le second traduit à merveille ce que le triste peut avoir de beau et le dernier, ben le dernier sert donc à remettre un petit coup de kick au boxon ambiant.
Odezenne enchaîne avec les rappels sans prendre le temps d’aller souffler en backstage : au diable les traditions ! « Vodka », puis le rigolo « Bûche » (« Si j’étais un génie, je serais Mozartfucker ») et un « Dieu était grand » pas mal d’actualité : 90 minutes, préchauffées par un Mochélan bien affuté, viennent de passer comme quelques secondes. Et soudain… le manque !
Didier Stiers
wwkitty
20 novembre 2015 à 16 h 20 min
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lesoir
20 novembre 2015 à 17 h 31 min
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jascapital_news
20 novembre 2015 à 17 h 43 min
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