Des pionniers de l’électro se jettent à l’eau

A l’heure où la Cop21 s’achève, certains prennent des initiatives plus personnelles pour faire passer le message. Florian Schneider et Dan Lacksman, ça vous dit quelque chose ?

La Cop21 est supposée se terminer ce 11 décembre mais on y joue quelque peu les prolongations, histoire d’aboutir à cet accord historique dont rêvent quelques-uns. Florian Schneider, lui, n’a pas attendu pour apporter sa petite pierre à l’édifice. L’ex Kraftwerk (il en fut un des fondateurs mais a quitté le navire tout début 2009) nous sort dès lors ce « Stop plastic pollution » aussi drôle que bien vu de simplicité.

Le premier qui dit « tiens, on croirait du Telex » a gagné un sac en matériau biodégradable : c’est en effet chez Dan Lacksman, à Bruxelles, que ce morceau a été terminé. Un morceau sur lequel on entend donc des gouttes d’eau… enregistrées et samplées dans sa salle de bain. Le bruit des vagues, lui, est totalement synthétique…

« Stop plastic pollution » sert aussi une campagne intitulée Parley For The Oceans, qui rassemble des créateurs comme des leaders et des penseurs inquiets de la fragilité/fragilisation des mers du globe. « C’est en nageant le long des côtes du Ghana et en voyant les pêcheurs ne ramener que des déchets de plastique dans leurs filets que j’ai compris qu’il était important de m’impliquer dans cette campagne », explique Florian Schneider, 68 ans, dans une interview au magazine Dazed.

 

Didier Stiers

 

Didier Stiers

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