C’est parti sous la pluie. Nos choix.
New Order, The Barn, jeudi, 20h50- 22h05
On ne va pas vous retracer toute l’histoire du plus grand groupe mancunien, né des cendres de Joy Division. Il suffit de remonter à leur dernier concert à l’AB blindée et pas que de vieux croûtons. Les p’tits jeunes n’ont pas loupé une miette de cette célébration électro qui rappelle à tous le rôle essentiel joué par Bernard & Co. (avec le grand Peter Hook à la basse, à l’époque) dans la grande histoire de l’électro-pop. Dommage qu’il faudra partir avant la fin pour voir sir McCartney…
Paul McCartney, Main Stage, jeudi, 21h30- 23h45
Il a déjà tout fait, tout vécu le Paulo, mais ÇA, non, jamais, nada, never, niente: un festival en Belgique. Comme le père de la pop du XXe siècle a tout de même peur que les sales gosses nés au siècle suivant oublient jusqu’à son existence, voilà qu’il décide de venir les visiter. 2 h 15 d’un concert comme on a pu le voir à Bercy: du Beatles, du Wings et du Popaul à souhait… C’est que du bonheur! Une vraie leçon de savoir-vivre pour tous ces sales gamins.
PJ Harvey, The Barn, samedi, 20h10- 21h25
Forte d’un plus qu’honorable nouvel album, The hope six demolition project, celle que louait Jean-Louis Murat sur son abum Mustango débarque à Werchter précédée d’excellents échos tant sa prestation au récent Primavera a été créditée par certains de meilleure prestation du festival barcelonais. Chaînon manquant entre Patti Smith et Captain Beefheart, la miss reste aussi magnétique que hantée sur les planches.
Red Hot Chili Peppers, Main Stage, samedi, 21h40- 23h20
Les rejetons de Funkadelic et de Gang of Four ont connu une carrière pour le moins chaotique. Cinq ans après un calamiteux I’m with you, les Californiens rallument la chaudière avec The Gateway, 11egalette du groupe emmené par Anthony Kiedis. Difficile de savoir à quoi s’attendre, même si les fans hardcore rêvent d’un concert axé autour d’un répertoire qui remonte au siècle dernier. Chiche?
Macklemore & Ryan Lewis, dimanche, Main St. à 21h15
Si le rap américain se résume pour vous à Eminem et 50 Cent, il est grand temps de relever les compteurs et de découvrir le rappeur de Seattle flanqué de son DJ producteur. Leurs deux albums sont de petits bijoux de finesse et de subtilité, avec des textes pas cons et des mélodies qui, en plein air, risquent de faucher ce qu’il reste d’herbe. C’est à la fois gai, dansant et lourd!
T.C.