Polnareff roi des Francos sans forcer

Michel Polnareff était de retour sur scène aux Francos de Spa. Compte-rendu.

Il est venu, il a vu du monde – 8.000 personnes pour l’applaudir – et il a vaincu sans avoir dû batailler. Son secret? Avoir écrit parmi les plus belles chansons de variété et décidé une bonne fois pour toutes de ne plus chanter que ça. Des inédits? Allons bon, Monsieur, avec quoi venez-vous là! On est en festivals et en plein air, on est là pour passer du bon temps, s’amuser et chanter durant près de deux heures. Et donc le grand Michel a repris son superbe répertoire, l’a un peu secoué pour modifier l’ordre de ses belles chansons par rapport au Ze Retour de 2007 et ensuite, à table, comme disent Devos et Lemmens. On chante du début à la fin ces tubes qu’on connaît par coeur. Les changements? Un nouveau décor consistant en un grand écran hexagonal et de très belles images 3D et un nouveau groupe à tendance californienne, avec choristes et guitaristes en goguette qui ne sont pas là pour être discrets. Les amateurs de grosses guitares auront été servis avec “Smoke On the Water” de Deep Purple pendant l’arrêt pipi, avant le très bel hommage à Prince avec “Purple Rain” (comme Céline Dion dis donc!).

On aurait préféré entendre “Tous les oiseaux, tous les bateaux” à la place de “Y a qu’un cheveu sur la tête à Mathieu” et puis, il n’y a rien à faire, ce sera toujours derrière son piano que le maître sera le plus émouvant, à la fois fragile et impérial. On se retrouve le 18 novembre à Forest National pour des (nouvelles?) aventures avec un plaisir joyeusement coupable! Comme de terminer par “On ira tous au paradis” en version karaoké… comme en 2007!

THIERRY COLJON
PHOTO DOMINIQUE DUCHESNES.


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