La poupée pop dans un festival rock? Verdict.
Le passage de Rihanna par le Pukkelpop ce jeudi soir pourrait se résumer en un concentré de tout (ou presque) ce qu’on peut détester chez un artiste. Monter sur scène avec 50 minutes de retard, devant une plaine noire de monde, c’est déjà à coup sûr gâcher une partie de la fête que constituait pour beaucoup cette première journée de festival. Rien d’étonnant dès lors à ce que la diva de la Barbade ait été accueillie par des sifflets, des huées et, témoins à l’appui, ici et là par quelques gros mots dans la langue de Vondel.
Hormis auprès de ceux qui ne venaient que pour elle, ce concert ne devrait pas non plus laisser un souvenir impérissable dans les mémoires. Certes, on a vu quantité de spectateurs danser. L’un ou l’autre s’essayer au twerk. Et pas mal reprendre ses tubes ou des extraits d’Anti, son petit dernier en date. (La palme à ce type revenant en courant de l’un des bars, chargé de chopes, braillant le refrain d’« Umbrella »). Mais quel manque de vrai, d’authentique dans l’interprétation de « Riri », qu’on entend alors adepte d’un playback parfois étrangement flagrant et approximative sur plus d’un texte. Elle minaude, gainée dans ses cuissardes blanches, distribue des sourires parfaits et finalement, preste le service minimum. Grosses ficelles incluses. Comme ce commentaire : « Hey, on termine notre tournée, mais je ne pouvais pas ne pas passer par le Pukkelpop. »
DIDIER STIERS
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Sscrew49
19 août 2016 à 12 h 59 min
#Pkp16: Et Rihanna inventa l’anti-concert | “un concentré de tout ce qu’on peut détester chez un artiste.” https://t.co/8l0ocM5FJx