Lady Gaga se confie sur son nouvel album paraissant ce vendredi

Stefani Joanne Angelina Germanotta a eu 30 ans ce printemps. Et trois ans après Artpop qui avait commencé à montrer les limites commerciales de celle qui, jusque-là, triomphait en tête des charts, la revoilà pour retrouver sa couronne disputée par Beyoncé, Katy Perry et Rihanna. En 2014, elle s’est changé les idées en collaborant avec Tony Bennett (Cheek To Cheek), en profitant pour révéler son large spectre vocal et en 2015, elle a fait ses débuts au cinéma dans un épisode de la cinquième saison de la série TV American Horror Story.

La revoici donc au rayon pop avec Joanne, un disque qu’elle-même définit comme «une vraie journée de guérison» à l’adresse de sa famille. «Chacune de ces chansons est très autobiographique et parle de moi, en tant que fille de mon père, fille de ma mère, juste une fille de la ville, italo-américaine qui s’aventure dans de nouveaux territoires», a-t-elle déclaré. Joanne, le titre de l’album, est d’ailleurs le prénom d’une tante décédée à l’âge de 19 ans, plongeant à l’époque toute sa famille dans le deuil.

Ce qui nous vaut de nouvelles sonorités pour celle qui a sollicité le producteur anglais Mark Ronson. Si son «ancien» style est toujours là («Perfect Illusion», «Dancin’ In Circles», «John Wayne»…), on appréciera ses aventures sur un terrain plus folk (l’acoustique «Joanne», «Million Reasons», «Sinner’s Prayer»…) alors que «Come To Mama» flirte avec le rock-soul d’un Springsteen et que «Hey Girl», avec Florence Welch, nage davantage dans une pop à la Annie Lennox. Des musiques qui s’accompagnent de textes persos et d’un look moins excentrique que par le passé. Oui, oui, Lady Gaga a grandi et ça lui va plutôt bien…

THIERRY COLJON

Lady Gaga, «Joanne» (Universal).


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