2016 dans le rétro: le top de Didier Stiers

Nos journalistes musique vous offrent leurs dix albums et leurs meilleurs concerts de 2016. On poursuit avec Didier Stiers.

Consultez notre supplément numérique spécial de 100 pages “Les disques de l’année 2016”

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CONCERTS

1. LCD Soundsystem – 20/08/16 – Pukkelpop
2. PJ Harvey – 02/07/16 – Rock Werchter
3. Jambinai – 05/08/16 – Micro Festival
4. Oathbreaker – 16/05/16 – Nuits Botanique
5. La Colonie de Vacances – 13/07/16 – Dour Festival

ALBUMS

10. Suuns, “Hold/Still”

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09. Jesu/Sun Kil Moon, “Jesu/Sun Kil Moon”

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08. Victoria + Jean, “Divine Love”

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07. Nicolas Ker, “Les faubourgs de l’exil”

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06. Leonard Cohen, “You Want It Darker”

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05. Cocaine Piss, “The Dancer”

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04. François Virot, “Marginal Spots”

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03. Fat White Family, “Songs for our Mothers”

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02. Mark Pritchard, “Under The Sun”

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01. A Tribe Called Quest, “We got it from here… Thank You 4 your service”

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Les jeunes pousses qui connaissent heureusement leurs classiques, les autres qui ne se lancent dans le « game » que pour le bling bling, les vieux de la vieille qui tournent en rond, les mégastars et les industriels, est-ce que l’autotune c’est le mal, est-ce que le cloud c’est l’avenir, Kanye for President : il aura suffi d’un album pour balayer tous les débats en cours sur la scène rap (et genres dérivés). A Tribe Called Quest pose un pied dans le présent et garde l’autre fermement planté dans le classique (les block parties, le vinyle, un sample de Musical Youth par-ci, un scratch par-là). Cet album, le dernier sur lequel on entendra Phife Dawg, co-fondateur et MC, décédé en mars des suites d’un diabète, est aussi un disque chargé, engagé. Sous les beats au format big, dub (« Whateva will be ») ou détendus, derrière la soul jazzy/funky/planante, les New-Yorkais rappellent que « there’s no space program for niggers », évoquent le racisme (« We the people ») et rappent plus sur l’Amérique (et le monde) d’aujourd’hui qu’ils n’egotrippent ou causent du bon vieux temps. « Can I kick it », demandaient-ils il y a 25 ans ? Ce n’est pas l’envie qui me manque, à chaque fois que j’écoute We got it from here. Et sinon ? Eh bien… bonne année !

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Didier Stiers

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